Le service d’aide à l’insertion

La mission du chargé d’insertion professionnelle est d’accompagner l’usager dans son parcours vers l’emploi, en lien avec les services du C.E.J.S. et en particulier avec le service de formation professionnelle.

​ Découverte du monde du travail

Les stages constituent la première confrontation du jeune au monde de l’entreprise. Ces stages peuvent revêtir plusieurs formes et plusieurs objectifs qui vont influer sur l’action du chargé d’insertion professionnelle (implication plus ou moins directe). On peut distinguer deux grandes familles de stages :

• les stages de découverte et d’orientation,
• les stages de formation professionnelle.

Ces stages permettent au jeune de découvrir différents champs professionnels et métiers. Cette immersion en entreprise lui donne l’occasion de s’initier à la pratique du métier qu’il souhaite exercer.

La famille est associée aux différentes décisions, elle est impliquée dans l’élaboration du projet.

​ Insertion dans le monde du travail

Préparer la sortie du CEJS

Cet accompagnement est mis en place sur une durée moyenne de deux ans avant l’échéance, sachant que cette période peut s’avérer plus longue pour les usagers qui bénéficient d’un temps supplémentaire dans le cadre de l’amendement Creton.

Durant cette période, la demande de Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé (R.Q.T.H.) est déposée auprès de la M.D.P.H. Un travail individualisé est mis en place pour la rédaction du C.V, document indispensable à joindre au dossier.

La préparation à la sortie passe par l’information sur les démarches à accomplir :

• inscription au Pôle Emploi,
• inscription à « Cap emploi »,
• information sur les différents contrats de travail existants,
• information sur les avantages liés à l’embauche.

A l’occasion de ces rencontres, un atelier relatif à la rédaction de la lettre de motivation est mis en place. L’objectif est d’apprendre à rédiger un courrier (candidature spontanée, réponse à une annonce…).

La préparation aux entretiens d’embauche tient une place importante : conseils aux futurs demandeurs d’emplois sur l’attitude, la posture à adopter lors d’un entretien, savoir mettre en valeur ses compétences.

Une réunion des usagers sortants est organisée, à laquelle sont conviés les différents partenaires (Cap emploi, Pôle emploi…) mais aussi d’anciens élèves qui témoignent de leur parcours professionnel.

L’accompagnement après la sortie peut se poursuivre pendant trois ans.

​ Suivi des usagers en recherche d’emploi

Un courrier est systématiquement envoyé aux jeunes sortis pour faire le point sur leur situation, et les inviter à prendre contact avec le service.

La mission du chargé d’insertion professionnelle auprès du demandeur d’emploi revêt plusieurs formes :

• aider aux  différentes démarches administratives (inscription au pôle emploi, Cap emploi..),
• mettre à jour le C.V,
• aider à la rédaction des lettres de motivation,
• accompagner aux forums de l’emploi,
• aider à définir ou redéfinir le projet professionnel,
• accompagner éventuellement à certains rendez-vous en entreprise, à Cap emploi…
• assister l’usager dans les démarches « appui projet » de la M.D.P.H.

Le rôle du chargé d’insertion professionnelle est également de présenter la surdité et les aménagements nécessaires  aux futurs terrains de stages ou entreprises partenaires.

Il consiste dans une démarche de sensibilisation, d’information et d’apprentissage.

Cette démarche s’articule autour de quatre axes :

​ Le logement :

• les conditions,

• les modalités d’accès au logement,
• les droits du locataire,
• les droits du bailleur,
• la caution, le garant, l’Allocation Logement, etc.

​ Les organismes financiers :

• la gestion des ressources de la personne,
• le budget,
• l’épargne,
• la vie économique de chacun,
• le RIB, la procuration, la demande de prêts, etc.

​ La protection sociale :

• les conditions d’accès aux soins,
• le régime général et les complémentaires Santé,
• l’accès aux soins,
• la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.

​ Les démarches liées au handicap :

• la législation sociale spécifique à la prise en charge du handicap,
• la M.D.P.H.,
• le dossier A.A.H,
• la carte d’invalidité,
• la R.Q.T.H.

Mode opératoire

​ Les informations collectives :

Elles ont pour objectif de proposer aux jeunes une information accessible et complète sur leurs droits et  leurs devoirs. Elles sont animées par des professionnels spécialisés et « experts » dans leur domaine.

La présence d’un interprète et d’un interface de communication est essentielle afin d’optimiser  la compréhension de tous les participants.

Ces interventions sont réalisées en collaboration étroite avec le secteur pédagogique ainsi qu’avec les partenaires extérieurs. L’information est adaptée aux jeunes : les supports sont visuels (diaporamas).

A la suite de ces exposés de présentation, des débats interactifs sont proposés :

• ils favorisent des relations de plus grande proximité entre les jeunes et les professionnels qui s’adaptent à la réalité du handicap
• ils permettent un autre regard sur la déficience auditive.

​ Les informations à dominante collective sont ensuite complétées par une mise en pratique individualisée.

• Les ateliers « Vie pratique »
  Ils sont proposés aux jeunes sous forme de travaux pratiques en individuel ou en petits groupes.
  Afin d’être capable de les remplir, les documents officiels sont utilisés comme support d’apprentissage.

• Les mises en situation
  En lien avec nos partenaires extérieurs (C.A.F., M.D.P.H., etc.) des mises en situations sur le terrain sont organisées. Elles constituent un passage incontournable pour certains jeunes qui se trouvent souvent démunis face à la complexité de l’administration.

• Pour les jeunes en grandes difficultés de communication et de compréhension, ces « exercices » réalisés en collaboration avec l’équipe pédagogique deviennent alors une réelle source d’apprentissage.

​L’accompagnement après la sortie

Un courrier est systématiquement envoyé à chaque usager sortant. Il est accompagné d’un questionnaire de situation.

L’accompagnement intervient toujours à la demande du jeune et peut se poursuivre trois années après la sortie.

Cependant, des situations de vie difficiles peuvent faire l’objet de suivis et de soutiens particuliers.